La folie du concentré de cannabis gagne du terrain et avec elle, une curiosité grandissante sur la production de rosin. T’as sûrement déjà entendu parler de cette technique qui, avec un peu de chaleur et de pression, permet de sortir un concentré sans aucun solvant.
Les pros utilisent des presses à rosin spécifiques, mais savais-tu qu’une simple presse à t-shirts peut faire l’affaire ? Tu te demandes si c’est jouable de produire du rosin chez toi ? On va éclaircir tout ça ensemble !
La rosine et ses atouts - Pourquoi ce concentré cartonne ?
Le rosin, c’est ce concentré ultra-pur extrait des fleurs de CBD. L’astuce ? On dit adieu aux solvants. Juste un peu de pression et de chaleur, et t’as un produit de qualité supérieure. Comparé aux autres méthodes d’extraction, l’absence totale de solvants, c’est juste révolutionnaire ! Peu de concentrés sur le marché peuvent se vanter d’une telle pureté.
Et le gros plus, c’est la sécurité. Oublie les risques d’explosions avec le butane ou d’autres produits chimiques. Avec le rosin, aucun dangers !
Do it yourself - La fabrication maison de la rosine
La communauté cannabis est en plein crush pour le rosin, surtout pour sa simplicité de fabrication.
Bonne nouvelle : pas besoin d’une presse high-tech, des outils basiques suffisent. Allez, je te file la liste pour te lancer :
- Un fer à lisser qui monte jusqu’à 160°.
- Du papier sulfurisé.
- Du matériel végétal (fleurs, tiges, feuilles…)
- Un couteau bien tranchant.
- Des gants (latex, c’est nickel).
Fabriquer du rosin, étape par étape :
- Broyer le matos végétal, que ce soient des fleurs, des tiges ou des feuilles.
- Préchauffer le fer à lisser entre 160 et 180 degrés. Pas plus !
- Plier ton papier sulfurisé en deux, y mettre le matos végétal bien au centre.
- Presser doucement, mais sûrement avec le fer à lisser, pas plus de trois secondes.
- Déplacer la matière et répéter jusqu’à ce que plus rien ne coule.
- Récupérer le rosin et le stocker au frais et au sec.
Astuce pro : Pour une pureté au top, utilise des filtres à thé entre le papier sulfurisé. Ils supportent la chaleur et empêchent les impuretés de se glisser dans ton rosin.
Encore plus pro : Pour la perfection, joue sur la densité des filtres. Avec du hasch ou du pin, opte pour des filtres plus fins. Pour les résidus de plantes, choisis des filtres plus épais.
La presse Rosin : est-ce un investissement qui en vaut la chandelle ?
Tu n’as pas un pressoir Rosin à la maison, hein ? C’est normal, ces bébés coûtent un bras, jusqu’à 500 euros ! Mais c’est un achat qui se justifie si tu prévois de te lancer à fond dans l’art du rosin.
Les résultats ? Aussi bluffants qu’avec un simple fer à lisser, mais avec un rendement bien plus élevé. On parle d’une pression de compétition pour extraire ces précieux cannabinoïdes !
Pourquoi choisir le Rosin ? Quels sont ses super-pouvoirs ?
Le rosin, c’est un peu le super-héros des extraits de hasch. Pourquoi ? Parce qu’il est fabriqué sans solvants. C’est un game-changer comparé à la BHO et ses solvants collants. Un méga atout du rosin, c’est que tu peux le fabriquer toi-même facilement. Tu as juste besoin de quelques fleurs de cannabis et hop, tu es prêt à extraire.
Le gros plus de la rosin c’est sa pureté. Alors que d’autres extraits peuvent contenir des substances pas très cool, le rosin se la joue 100 % clean. Et comme de plus en plus de gens veulent des trucs purs et naturels, les techniques d’extraction de haute volée gagnent du terrain, même dans le monde du cannabis.
Utiliser le Rosin : comment profiter au max de ton extrait ?
Généralement, pour le hasch rosin, c’est la méthode Dab qui est reine. Tu chauffes l’extrait avec un “rig” pour le vaporiser. Mais t’as aussi la possibilité de l’utiliser comme un additif dans d’autres produits. Pour ça, il faut d’abord décarboxyler ton extrait.
Allez, voici comment faire : prends ton rosin, mets-le dans un plat qui ne craint rien au feu. Ensuite, fais chauffer ton four à 120 °C et cuisine ton rosin pendant 20 minutes pile-poil. Après ça, conserve-le dans un bocal bien étanche et tu pourras le transformer en friandises de toutes sortes.
Rosin vs. BHO - Quelle est la différence ?
Quand tu dégustes ton rosin, c’est comme si l’arôme te chatouillait le cerveau, non ? Tu as sûrement déjà ressenti ça avec le BHO (Butane-Hash-Oil). Mais le hic avec le BHO, c’est que tu ne peux pas te passer du solvant. Et pour extraire, il faut jouer avec du gaz butane, ce qui n’est pas sans risque. Si tu n’as pas un matos pro, c’est presque sûr que ça va foirer.
Le rosin, lui, est fabriqué avec une technique 100% safe et il se la joue aussi bien en dab qu’en BHO. Le truc cool, c’est que tu n’as pas à attendre que ton huile soit nickel. Tu presses, tu laisses refroidir, et hop, tu peux utiliser ton rosin direct.
Déjà, il y a des signes qui montrent que le monde de l’extraction va changer du tout au tout. Le rosin, c’est pas juste ultra-pur, c’est aussi un produit de qualité. Avec un taux de cannabinoïdes élevé et un effet intense, tu peux le produire à partir de toutes les variétés de cannabis.
Produire du Rosin - Quel rendement espérer ?
Quand tu te lances dans la production de rosin, l’objectif, c’est d’avoir le max d’extrait possible.
Le rendement, ça dépend beaucoup du matos que tu utilises :
- Avec des restes de feuilles, compte sur un rendement de 5 à 10 %.
- Si tu utilises du kief de compét’, tu peux viser entre 70 et 90 % de rosin.
- Avec du hasch, t’as un rendement de 40 à 80 %.
- Et les fleurs classiques ? Elles te donnent environ 15 à 20 % à l’extraction.
Tu pourrais penser que faire du rosin avec des restes de plantes, ce n’est pas rentable. Détrompe-toi ! Il n’y a pas d’autre méthode qui te permet de valoriser autant tes “résidus de taille”. Le rosin, c’est encore plus costaud que le fingerhash maison, et ça, ça commence à se savoir.
Conclusion : Faire son propre Rosin, c'est facile !
Qui l’eût cru ? Pour sortir ton rosin, il te suffit de chauffer un fer à lisser, de te munir de papier sulfurisé et de quelques restes de plante. En moins d’une heure, tu grattes ton premier rosin et tu peux le savourer. La température et la pression, c’est la clé pour un produit de haute volée. Comme ça, tu t’assures qu’aucun solvant ne se balade dans ton produit final.