La sclérose en plaques (SEP), c’est un peu comme une boîte de chocolats : tu ne sais jamais sur quoi tu vas tomber. C’est complexe, imprévisible et, pour l’instant, sans cure. Mais bonne nouvelle, depuis peu, ceux qui vivent avec la SEP ont un nouvel espoir : le traitement au cannabis médical, autorisé sous conditions.
T’es prêt à comprendre comment ça marche et pourquoi le cannabis peut soulager les symptômes de la SEP ? C’est parti !
Sclérose en plaques : c'est quoi cette maladie et d'où elle vient ?
Pourquoi la SEP débarque ? C’est le mystère médical du moment. Ce qu’on sait, c’est que des inflammations dans le cerveau et la moelle épinière lancent le processus. Mais le pourquoi du comment, ça reste flou.
Les docs, ils jonglent entre l’expérience et les hypothèses. Des virus pourraient jouer les trouble-fêtes. Et puis, il y a la piste génétique : si t’as de la SEP dans la famille, les dés sont un peu pipés pour toi.
Symptômes de la SEP : le kaléidoscope du quotidien
Côté symptômes, c’est l’arc-en-ciel de l’inconfort :
- Yeux qui piquent et vue qui brouille
- Les couleurs qui déraillent
- Des éclairs ou des doubles visions
- Muscles qui raidissent ou qui lâchent
- Paralysie partielle, du bout des doigts jusqu’au sourire
- Un thermostat corporel en rade
- Des sensations bizarres : engourdissement, picotements, comme des insectes qui grimpent sur la peau.
Et comme si ça suffisait pas, la SEP peut aussi inviter l’incontinence, l’anxiété, la déprime, des bugs de langage, et d’autres joyeusetés.
Traitements habituels de la SEP : qu'est-ce que les patients ont dans leur trousse à outils ?
Pour ceux qui gèrent la SEP, le choix du traitement, c’est du sur-mesure, adapté aux symptômes et au degré de la maladie. Le cannabis médical, c’est la carte joker, celle qu’on sort quand le reste a fait pschitt.
En mode traditionnel, on dégaine l’acétate de glatiramère ou les interférons bêta pour les cas légers. Ces molécules, elles causent avec le système immunitaire pour calmer le jeu et éviter que le bazar empire. Leur super pouvoir anti-inflammatoire peut vraiment faire la diff’, même sur les douleurs.
Gérer les Poussées Sévères : Lorsque la SEP intensifie le combat
Quand la SEP passe en mode hardcore, avec des spasmes qui foutent le bazar dans la vie de tous les jours, on passe aux anticorps monoclonaux. L’idée ? Bloquer certains récepteurs immunitaires pour stopper l’assaut sur le système nerveux. Et pour certains, les immunosuppresseurs comme l’azathioprine, c’est un peu les héros de l’ombre selon les chercheurs.
Mais garde ça en tête : la SEP, c’est pour le long run, et les médocs, c’est pour rendre la route un peu moins cahoteuse.
Thérapie alternative à base de cannabis : pourquoi est-ce une voie prometteuse ?
Tu sais, le cannabis médical, c’est un peu le nouveau kid sur le bloc des traitements alternatifs. Les docs français, ils ont checké la situation et ont lâché que, oui, le cannabis, c’est pas le super-héros contre la spasticité, mais il pourrait bien mettre un coup de frein à la douleur et à l’inflammation. Ils se basent sur une étude british où des patients ont testé du D9-tétrahydrocannabinol, de l’extrait de cannabis ou un placebo.
Alors, les symptômes spastiques, ça n’a pas trop bougé, mais niveau mobilité, il y a eu du mieux. Ceux qui carburaient au THC, ils ont vu leur mobilité grimper de 12 %. Les aficionados de l’extrait de cannabis, eux, ont grimpé de 4 %, pareil que le groupe placebo.
Mais le truc intrigant, c’est que ce que les gens ressentaient ne collait pas toujours avec ce que les tests pouvaient prouver. Genre, 60 % du crew cannabis sentaient une vraie diff’ sur leur spasticité, même si en vrai, on n’a pas pu le prouver objectivement.
L’Effet Analgésique du Cannabis : Quand les patients ressentent la différence
Et voilà le kicker : environ 54 % des cobayes ont dit qu’ils avaient moins mal par rapport à ceux qui se tapaient le placebo. Du coup, on se dit que les préparations à base de cannabis, elles ont peut-être leur carte à jouer contre la SEP.
Mais, parce qu’il y a toujours un “mais”, d’autres études, comme une en Suisse, ont montré des résultats différents. Genre, le cannabis médical a aidé à réduire la spasticité chez 37 personnes sur 50.
En gros, les cannabinoïdes, c’est peut-être un deal à suivre pour la SEP, mais on attend encore le mot de la fin de la part des chercheurs.
Soulagement de la douleur avec les cannabinoïdes : est-ce que ça doit forcément venir du cannabis ?
Le deal avec le cannabis médical, c’est que t’en auras que si un doc te le prescrit. La règle, c’est que les autres médocs doivent avoir déjà fait flop. Et c’est compliqué, parce que même les médicaments, ça peut être la foire aux effets secondaires. Le cannabis, c’est pas parfait non plus, mais des fois, ça passe mieux par rapport aux immunosuppresseurs version chimique.
Alternatives disponibles : Quand le CBD entre en jeu
Du coup, quelle est l’option pour les patients ? Et bien, c’est là que le CBD, le cousin non-psychoactif, fait son entrée. Les premières études, elles montrent que le CBD pourrait calmer la douleur et l’inflammation sans même avoir besoin du THC. Et ça, pour ceux qui vivent avec la SEP, ça pourrait être une game-changer.
Et le top, c’est que le CBD, tu peux l’utiliser tranquille, légalement, pas comme le cannabis qui est en mode prescription only.
Liste des bénéfices potentiels du CBD :
- Réduction de la douleur sans les effets du THC
- Atténuation de l’inflammation
- Soulagement de la dépression, des crampes, de l’anxiété
- Apaisement des états d’agitation
Le cannabidiol, ça fait un bail que les scientifiques l’épluchent. L’OMS a même dit que c’était safe et que ça te faisait pas planer. Et ces derniers temps, sa cote, elle fait que monter !
Anti-inflammatoire : Est-ce l'apanage du cannabis ou le CBD peut-il faire le taf ?
On parle beaucoup des récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2. Ils sont comme les chefs d’orchestre de notre système endocannabinoïde, et ils semblent jouer un gros rôle dans l’effet bénéfique du cannabis. Quand tu prends des cannabinoïdes, ça cause avec ces récepteurs et ça peut, on dirait, calmer l’inflammation.
Ouais, le cannabis ne va pas direct mettre K.O. la spasticité, mais en mettant un frein à l’inflammation, il peut diminuer le reste des symptômes pour les personnes avec la SEP. Comparer la force du cannabis à celle du CBD, c’est encore mission impossible, on manque de data sur le long terme.
Question Cruciale : Cannabis et CBD, des freins pour la SEP ?
Est-ce que le cannabis ou le CBD peuvent carrément bloquer la SEP ? On n’en est pas là, mais les toubibs, ils cherchent à rendre la vie des patients plus cool, en atténuant les symptômes mais aussi en essayant de freiner la maladie.
Même si on n’a pas encore tout capté, on ne va pas ignorer les fleurs de cannabis ou le CBD. Les études avancent et les résultats du Royaume-Uni et de Suisse, ils donnent de l’espoir pour demain.
Effets bénéfiques du cannabis sur la SEP : c'est quoi le deal ?
Pour obtenir de la weed en mode médical, c’est pas la fête du slip. En Europe, le cannabis, c’est souvent no-go, sauf si la médecine classique est dans les choux.
Si le doc te fait une ordonnance, tu peux choisir comment prendre ton cannabis : spray, pilule ou fleur, à toi de voir. En France, ça discute pour légaliser et simplifier l’accès pour les patients SEP, ce qui pourrait grave améliorer les choses.
Les cannabinoïdes, ça va pas te guérir de la SEP, mais les études sont plutôt positives. L’objectif, c’est de te faire sentir mieux, avec moins d’effets secondaires.
Prudence avec le THC
Avec le THC, gaffe aux effets secondaires : vertiges, fringales, grosse fatigue… Mais le CBD, lui, il plane pas et il est plus doux sur le système. Attention quand même aux doses de cheval, ça peut donner la nausée, des embrouilles intestinales ou te mettre KO.
Le bon côté, c’est que ton corps s’adapte vite au traitement au CBD, alors les effets secondaires, ça devient vite de l’histoire ancienne.
Conclusion : Le cannabis peut-il vraiment aider en cas de sclérose en plaques ?
C’est clair, les études ont parlé : ceux qui vivent avec la sclérose en plaques (SEP) pourraient vraiment trouver un allié dans les fleurs de cannabis. Mais là où ça coince, c’est que ces produits ne sont pas encore en libre-service. Pour toucher à la weed médicale, il te faut un doc et une ordonnance en béton.
Si tu n’es pas chaud pour entrer dans le parcours du combattant pour une ordonnance, il y a une option plus simple : le CBD. C’est légal, pas besoin de passer par la case médecin, et oui, il a aussi ce petit truc magique qui interagit avec les récepteurs cannabinoïdes.
Garder le Cap Médical : Le cannabis ne remplace pas le traitement conventionnel
Mais, on ne va pas se mentir, même si le cannabis a des effets sympas sur l’inflammation et les douleurs, ce n’est pas un free pass pour zapper les médicaments classiques. Les conseils et le suivi d’un médecin restent primordiaux, parce que les symptômes de la SEP, ils savent être fourbes.
La bonne nouvelle, c’est que les blouses blanches commencent à s’intéresser de près au CBD et au cannabis. Ça laisse espérer qu’à l’avenir, les personnes atteintes pourront gérer leurs symptômes avec plus que les médocs habituels, en incluant peut-être le traitement au cannabis dans leur routine.